Même si les patients consultent le plus souvent pour des entorses de gravité moindre tels les chevilles, les genoux, les coudes ou les poignets, toute une série de pathologies peu graves comme les fractures sans déplacement ou de fatigue, les déchirements ligamentaires, musculaires et les lésions vasculaires peuvent suivre des traumatismes même légers. Il convient donc de différencier ce qui est fonctionnel et réductible de ce qui est pathologiquement plus délicat.

Souvent l'entorse n'est pas une simple foulure ou un faux mouvement mais peut-être de nature plus complexe, voir même contenir des dysfonctionnements anciens. Ainsi à l'origine de nombreuses entorses se trouve:

• Des dysfonctionnements anciens. C'est ce qui fait l'intérêt d'un examen minutieux de toutes les articulations du pied et de la cheville. On retrouve le même discours pour le poignet et la main où des entorses anciennes peuvent affaiblir voir provoquer des tendinites résistantes aux traitements. En ce qui concerne les entorses du genou et du coude, celles-ci sont souvent tributaires des dysfonctionnements à proximité. Pour le genou, les pieds, les chevilles et les hanches; pour le coude: le poignet et l'épaule. Ainsi, un genou affaibli ou arthrosé résistera moins bien à un traumatisme local. Un choc sur le coude guérira moins facilement s'il existe des problèmes au niveau de l'épaule ou du poignet.

A part le traitement local sur la lésion concernée, il convient de soigner l'ensemble de la chaine articulaire du membre concernée.

• Travail de trophicité musculaire (massages). Soigne les tensions, les psames musculaires entre autres. la coordination motrice.
• Ajustements manipulatifs des articulations qui auront un effet sur le tonus et la coordination neuro-muscuaire, l'amplitude articulaire.
• Des étirements, renforcements musculaires, exercices, physiothérapie pour la rééducation du membre concerné.